Cornélius Delaney, appareil photo, enregistreur audio et trépied

Né à Melbourne Australie, cet artiste avait 16 ans quand il a assisté à une exposition d’art surréaliste et dada appelé “Fish Custard”.

Celle-ci a profondément influencé ses idées sur ce que pouvait faire un artiste. Longtemps, le surréalisme et le dada furent ses genres préférés.

Il en a conservé un goût pour l’absurde. Sa thèse de doctorat porta sur le carnavalesque qui décrit la nécessité de l’absurde dans une société en particulier dans l’art.

Pendant plus de 20 ans Delaney a exposé à l’étranger avant de s’installer en France dans les Alpes du Sud en 2013.

Son travail entre en résonance avec le genre littéraire “magical realism” (magie réaliste) d’Isabelle Allende, Jorge Louis Borges et Gabriel Garcia Marquez. Quand il peint, il raille et ridiculise l’horreur, peut-être est-ce un moyen de la transformer.

Simon Deterne, ordinateur portable, lecteur DVD, souris et disque dur externe

Après avoir obtenu son master en arts plastiques aux Beaux-Arts de Bourges, il a continué ses études avec un post-diplôme en arts et créations sonores.

Son travail artistique explore différentes disciplines comme le dessin, la création sonore, le graphisme et l'impression numérique.

Par le dessin, il tente de matérialiser les intensités qui le parcourent et cherche à traduire les vibrations de notre monde intérieur.

Cet acte est pour lui un moyen tangible d'exploration et de capture d'énergies brutes, fonctionnant comme un dispositif d'enregistrement sonore à même la surface du papier.

En parallèle au dessin, il développe une pratique sonore avec une approche sculpturale.

Ses compositions sont pensées comme des « blocs de sons » et façonnées par une imbrication de fréquences qui s’entrechoquent, s'étirent et se superposent les unes avec les autres.

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Marie-Sophie Koulisher, presse à graver

Titulaire d’une licence d’arts plastiques obtenue à Bruxelles, elle sinstalle dans les Hautes-Alpes dans les années 90 et découvre le milieu montagnard.

Celui-ci lui ouvre des perspectives nouvelles dans le domaine du Land Art et de l’art éphémère.

En 2005 une formation à l’Ecole Marie Pré lui permet de découvrir et d'approfondir l’utilisation du dessin centré (Mandala).

Émerveillée et admirative devant la nature, Marie-Sophie Koulischer récolte, cherche, associe et transforme les matériaux naturels.

Elle a ainsi créé du papier à partir de plantes, réalise des installations immersives, conçoit des sculptures d’abord fragiles puis solides… .

La beauté, la singularité des formes, les couleurs sont mises en valeur dans un dialogue incessant avec le monde du merveilleux et de l’imaginaire.

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Szymon Kula et Jennetta Petch, poste à souder et défonceuse

Jennetta Petch & Szymon Kula, artistes plasticiens, collaborent en tant que duo depuis qu’ils se sont installés à Lyon en 2018.

Tous deux ont étudié la peinture à The Glasgow School of Art (Écosse, Royaume-Uni), où ils se sont rencontrés.

Leur pratique consiste à mêler, agrémenter, assembler, différents types de matériaux et matières comme des vêtements techniques sportifs, des équipements d’extérieur, des objets domestiques ou encore des éléments architecturaux.

Ils s’intéressent de près aux relations d’interdépendance entre matériaux ou textiles et leur histoire : procédés et contextes de fabrication.

« À travers leurs œuvres Szymon Kula et Jennetta Petch convoquent la matière comme un spectre laissant présager un temps révolu. Les artistes explorent de nouvelles relations aux éléments et concentrent pour ce faire leur attention sur un savoir-faire artisanal largement éprouvé et parfois même industrialisé. » Arlène Berceliot Courtin, Janvier 2022

Pascale Sylva, scie à onglet

Diplômée de l’École Supérieure d’Art d’Aix en Provence en 2005, elle travaille essentiellement la matière visuelle à travers la conception d’installations réalisées à partir d’objets glanés et retravaillés (ossement, bois de cerf, pierres...), de broderies et dessins.

Ses pièces sont construites comme un assemblage de fils venant créer un espace dont les éléments viennent se répondre dans une logique d’association qui leur est propre.

Depuis quelques temps elle s’intéresse aux abeilles, aux ruches et construit des installations « Ruches totems » dans lesquelles elle recrée un écosystème, sorte de sculpture vivante en perpétuelle mutation.

Ainsi son travail donne lieu à des interrogations poétiques et tourne autour de questions universelles, celles de la vie, la mort, du féminin, la place de l’humain parmi les autres espèces.

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