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L'aide à la production arts visuels 2021

Candidat.es sélectionné.es pour l’aide à la production arts visuels 2021

Suite à l'appel à candidature lancé en janvier dernier, 6 artistes ont été sélectionés par le comité d'expert.

A ce titre ils bénéficieront d'une aide forfaitaire pour les aider dans leur production.

  • Corinne Vallière, plasticienne : massicot
  • Pascale Sylva, plasticienne : chaise et luminaire
  • Sophie Khan, cinéaste : ordinateur portable
  • Erwan Sito, plasticien : groupe électrogène et scie circulaire
  • Thomas Voillaume, plasticien : espace cloisonné mobile et démontable
  • Jérôme Noirot, photographe : sonde de calibration colorimétrique

Corinne Vallière, plasticienne : massicot

L’axe de sa narration a toujours été la représentation, l’être vivant et les métamorphoses.

Elle cherche l’unité d’un univers peuplé de sujets singuliers, amputés, dissociés, hybrides, en silence. Voir l'image en grand

Depuis quelques temps, elle prend désormais le penchant de ce qui laisse une trace, un son, un bruissement, la mort, sans doute.

Son graphisme se veut infini, hypnotique et sans fond. Si le dessin ne l’a jamais quitté, elle lui rend aujourd’hui sa légitimité mais par le biais de projets liés à l’écrit, faits d’histoires courtes, de cartes à envoyer afin que le lien reste concret, de livrets « mandalas » à colorier pour s’oublier, d’auto-récit décrit et dessiné, d’estampes.

Elle utilise aussi le pinceau et l’encre, la couleur et le trait sur des papiers touchés, coupés, pliés, collés.

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Pascale Sylva, plasticienne : chaise et luminaire

Diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix en Provence en 2005, elle travaille essentiellement la matière visuelle à travers la conception d’installations réalisées à partir d’objets glanés et retravaillés (ossement, bois de cerf, pierres...), de broderies et dessins.

Ses pièces sont construites comme un assemblage de fils venant créer un espace dont les éléments viennent se répondre dans une logique d’association qui leur est propre.

Ces assemblages donnent lieu à des interrogations poétiques qui demande à être spa­tialisés sous forme d’installations.

Ainsi son travail tourne autour de questions universelles, celles de la vie, la mort, du féminin.

Sophie Khan, cinéaste : ordinateur portable

Animatrice en cinéma d’animation au studio Folimage à Valence et réalisatrice audiovisuel, elle a travaillé avec le Centre de l’Oralité Alpine du Département des Hautes-Alpes autour de la mise en valeur du patrimoine local et ses acteurs à travers plusieurs documentaires comme par exemple la POM (petite oeuvre multimédia) sur l’historique du GR54 avec des interviews d’un de ses créateurs, Jean-Alix Martinez ainsi que des collectes d’acteurs du Parc national des Écrins (https://vimeo.com/259835031).

Voir l'image en grandElle a aussi réalisé des portraits de guides, un documentaire sur le changement climatique faisant intervenir des professionnel.les de la montagne témoins de l’évolution du milieu montagnard de notre territoire (https://vimeo.com/131855203).

Erwan Sito, plasticien : groupe électrogène et scie circulaire

Après une quinzaine d’années de militantisme dans les milieux de la culture, de la poésie et de l’éducation populaire, il rentre en création en 2008 par la voie des poètes Eugène Guillevic et Thierry Metz.

Guidé par le besoin tenace de se confronter à la matière et à l’espace, il élargit peu à peu ses champs de création et se consacre depuis 2011 à faire naitre des installations immersives. Voir l'image en grand

Irrévocablement du côté des indiens, il tente de conjuguer librement sa singularité avec les formes qui la mettent en œuvre.

Tout en souhaitant rendre ses propositions populaires et accessibles, il s’applique à proposer des niveaux de lectures plus profonds qui cherchent à teinter les émotions et à provoquer un « vous êtes ici ailleurs ».

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Thomas Voillaume, plasticien : espace cloisonné mobile et démontable

Diplômé d’un master en art et technologie de l’image, sa pratique artistique prend racine dans l’image 3D et les technologies numériques.

Il développe depuis quelques années un travail sculptural qui tire parti des technologies contemporaines afin d’inscrire ses recherches formelles et poétiques dans le monde d’aujourd’hui.

Voir l'image en grand Il expérimente à partir de moyens techniques propres au monde contemporain et notamment à l’univers des fablabs (la découpe laser, l’impression 3D, les machines à commande numérique, le scan 3D, ou encore le vidéo-mapping) pour produire des artefacts qui oscillent entre le monde matériel de la sculpture et l’immatérialité des images produites sur ordinateur

Explorateur créatif qui signe sous le pseudonyme APACH, cet artiste mélange ainsi les moyens d’expression afin de surprendre le public et se lancer des défis.

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Jérôme Noirot, photographe : sonde de calibration colorimétrique

De formation en cinéma, il a exercé d’abord comme ingénieur du son.

Parallèlement la photographie l’a accompagnée dès le début par le biais de la technique argentique, son médium de prédilection. Voir l'image en grand

Ces dernières années, il a développé une pratique du tirage argentique dans sa chambre noire pour les tirages N&B, ainsi que des procédés anciens comme la photogravure et le cyanotype.

Ses premiers projets se sont orientés vers le documentaire en 2016/2017, lors de plusieurs séjours passés dans la ville de Wuhan en Chine.

Depuis il continue d’explorer le champ des possibles avec des projets plus personnels, comme le dernier en date « Métamorphoses ».

Le site du Conseil départemental des Hautes-Alpes

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